Archive pour la Catégorie 'Europe'

En Suisse, l’intention de rejoindre Daech suffit pour être condamné

police suisse

La justice helvétique a franchi le pas en sanctionnant un prétendant au djihad, arrêté à l’aéroport de Zurich, avant même qu’il ne prenne l’avion.

Aurait-on pu stopper Mohamed Lahouaiej Bouhlel juste avant qu’il ne monte dans son camion pour commettre ce massacre à Nice, si la police avait eu connaissance de ses intentions meurtrières ?

Répondre à cette question consiste à en poser deux autres : peut-on arrêter un apprenti terroriste, qui n’est pas encore passé à l’acte ? Puis ensuite le juger pour un crime qu’il n’a pas encore commis ? À ces interrogations, la justice suisse, pour la première fois, a répondu positivement en condamnant en fin de semaine dernière Ahmed, un Libano-Suisse âgé de 26 ans. Il avait été arrêté le 7 avril 2015 à l’aéroport de Zurich alors qu’il s’apprêtait à s’envoler vers la Turquie, pour ensuite rejoindre l’organisation État islamique en Syrie.

Pour le condamner, certes, à une peine légère – dix-huit mois avec sursis –, le Tribunal pénal fédéral, la plus haute instance judiciaire de la Confédération, s’est appuyée sur la loi fédérale interdisant les groupes Al-Qaïda et État islamique. Le simple fait « d’encourager les activités » de ces organisations terroristes est puni d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement. Or, l’enquête a pu démontrer qu’Ahmed, né en Suisse dans une famille libanaise d’origine modeste, a eu des contacts réguliers avec l’organisation terroriste pendant huit mois. Pour rejoindre Daech, il est entré en relation avec un passeur à la frontière turco-syrienne et il s’est procuré un billet d’avion. « Toute intention de vouloir rejoindre un groupe de combattants en Syrie revient à les soutenir, même sans organisation concrète d’action (…) Car ce n’est qu’avec des recrues que les groupes peuvent commettre leurs crimes », souligne Juliette Noto, procureure générale, citée par La Tribune de Genève.

Il voulait mourir en martyr

Par ailleurs, Ahmed était en possession de vidéos de décapitation, de lapidation, de crucifixion. Enfin, en novembre 2014, communiquant avec son amie, Ahmed lui aurait avoué son souhait de « mourir en martyr », ajoutant qu’il savait que son déplacement en Syrie pouvait lui valoir cinq ans de prison. Pour sa défense, le Libano-Suisse a affirmé qu’il n’allait en Syrie que pour rendre visite à des amis et pour participer à un programme d’aide humanitaire en faveur des victimes de la guerre civile. Des explications qui n’ont guère convaincu le tribunal pénal fédéral.

Le Ministère public de la Confédération réclamait deux ans de prison avec sursis. Le candidat au djihad n’a finalement été condamné qu’à dix-huit mois. Une clémence due à son assiduité au programme de déradicalisation. Chômeur, le prétendant au djihad vit aujourd’hui à Winterthur, en Suisse alémanique, chez sa mère, avec sa femme et leur fils, grâce à l’aide sociale. Au moment de son arrestation à l’aéroport de Zurich, en avril 2015, sa compagne était enceinte de deux mois.

Des capacités intellectuelles limitées

Contrairement à beaucoup d’autres volontaires pour intégrer les rangs de l’organisation État islamique, ce Libano-Suisse n’est jamais tombé dans la délinquance. C’est au contraire un homme très religieux, fréquentant la mosquée quotidiennement. Malheureusement une mosquée influencée par l’islam radical. À la suite de l’ancien champion du monde de boxe thaïe, Valdet Gashi, d’origine kosovare, plusieurs jeunes de Winterthur ont rejoint les rangs de Daech en Syrie. Selon certaines sources, Valdet Gashi aurait été tué depuis.

Évoquant Ahmed, le quotidien Le Temps de Lausanne parle d’un jeune homme aux capacités intellectuelles limitées, peu scolarisé, très influençable, et qui n’a jamais pu conserver longtemps de petits boulots, dans une station-service ou dans une entreprise de jardinage.

 

Dreuz Info

Daech et Al-Qaeda, pires ennemis des musulmans français ?

Daech et Al-Qaeda, pires ennemis des musulmans français ?

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D’après l’Etat Islamique auto-proclamé et l’organisation djihadiste concurrente Al Qaeda, les attentats  qu’ils réalisent en France ont pour objectif de « défendre les musulmans ». Pourtant, les attaques que ces groupes réalisent font aussi des morts dans les rangs de la Umma. Info2oei vous propose ici un bref récapitulatif des victimes françaises et musulmanes du terrorisme de Daech et d’Al Qaeda.

Imad Ibn Ziaten et Mohamed Legouad, musulmans morts pour la France

Les deux parachutistes, ont été attaqués par surprise par Mohamed Merah en mars 2012 alors qu’ils étaient désarmés. Tous deux pratiquaient leur foi sans difficultés dans le cadre de leur engagement au service de la France.

Ahmet Merabet, français, policier et musulman

Le brigadier de la police nationale est tombé sous les balles de kalachnikov des frères Kouachi, en essayant de les empêcher de fuir après leur attaque de la rédaction de Charlie Hebdo. D’origine algérienne, celui qui a été décrit par son frère comme un « homme d’engagement » qui « avait la volonté de veiller sur sa maman », avait demandé à être enterré dans le carré musulman du cimetière de Bobigny. Il pratiquait les règles de base de l’Islam telles que la prière et le jeûne du Ramadan.

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Asta Diakite, une musulmane pratiquante frappée aveuglément

Cette jeune femme, cousine du footballeur Lassanna Diara, a été abattue alors qu’elle était sortie faire des courses le soir du 13 novembre, en essayant de protéger son neveu qui l’accompagnait. Son cousin l’a décrite comme une musulmane pratiquante, qui « a été pour moi un repère, un soutien, une grande sœur». Elle était proche de l’organisation BarakaCity, organisation caritative très inspirée par l’Islam qui vient notamment en aide aux populations syriennes5

Mohamed Amine Ibnolmobarak, un jeune musulman plein d’avenir

Cet architecte de 29 ans était également passionné de natation. D’origine marocaine, il « vivait discrètement sa foi »selon sa femme et associée Meya. Il dînait avec elle au restaurant « le Carillon » quand il a été frappé de plusieurs balles qui l’ont tué sur le coup. Il a été enterré au Maroc, selon son vœu.

Salah Emad El-Gebaly, frappé lors d’un rendez-vous d’affaires

D’origine égyptienne, ce jeune homme a rejoint son cousin en France en 2007. Considéré comme pieux par ce dernier, il avait rencontré sa femme lors d’un séjour dans sa famille et comptait la rejoindre et avoir un enfant avec elle. Il a été abattu à la terrasse d’un café le 13 novembre, alors qu’il s’y était rendu pour discuter affaires avec un ami patron d’une entreprise de BTP.

Nice, des musulmans à nouveau assassinés ?

Nul ne connaît encore exactement l’identité des 84 victimes de l’attaque qui s’est déroulée le soir de la fête nationale, qui a été célébrée comme une victoire par les partisans de Daech. Pour autant, les photos et vidéos disponibles en ligne montrent bien la présence sur la promenade des Anglais d’au moins une femme vêtue d’un hijab au moment de cet attentat. On peut supposer que cette femme accompagnée de plusieurs enfants en bas âge avait une pratique assez traditionnelle de l’Islam sans forcément être rigoriste.

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De plus, des rumeurs font état de victimes vêtues de hijab sur la promenade des Anglais, fauchés par le camion du tueur. Il est donc largement possible que le camion a priori conduit par Mohamed Lahouaiej Bouhlel ait assassiné des musulmans, y compris des enfants.

Conclusion

Daech comme Al Qaeda s’arrogent le pouvoir « d’excommunier » d’autres musulmans ne correspondant pas à leur vision très particulière de l’Islam. Au nom, de ce pouvoir de « prononcer le Takfir », les deux organisations s’autorisent à cibler d’autres musulmans partout dans le monde, y compris quand ils sont pratiquants. Daech considère comme l’un de ses objectifs principaux de « Supprimer la zone grise » entre mécréants et « vrais musulmans ». Or, c’est dans cette zone grise que se trouve l’écrasante majorité des musulmans français. La supprimer implique donc d’éliminer physiquement ces derniers, et la nuit dernière avec son cortège de victimes musulmanes nous le rappelle.

 

 

«Ils sont de plus en plus à vouloir revenir»

mathieu guidère

Mathieu Guidère, islamologue, agrégé d’arabe et professeur à l’Université de Paris 8

Le phénomène des repentis semble se développer. Qu’en est-il ?

Depuis février, avec l’intensification des bombardements de la coalition, le nombre d’Européens, et notamment de Français, engagés dans Daech et souhaitant rentrer dans leur pays d’origine se multiplie. D’ailleurs, même si cela est encore un phénomène, somme toute, marginal, le nombre de combattants européens quittant le khalifat est désormais supérieur à celui y entrant. Ils se disent repentis mais ont-ils réellement changé de vision ou cherchent-ils à fuir une mort de plus en plus certaine ? Il y a sans doute les deux. Dans les semaines qui viennent, le nombre de repentis devrait encore augmenter.

Ces «retours» ne sont-ils pas la preuve que l’EI est aujourd’hui acculée, que Daech vit ses derniers jours ?

C’est effectivement la démonstration que la situation s’est terriblement dégradée pour l’EI qui perd chaque jour un peu plus de terrain et d’hommes.

Pour quelle raison la Turquie refuse de remettre ce repenti à la France ?

Tout simplement parce que ces hommes, surtout lorsqu’ils ont occupé une place de cadre dans l’EI, sont une mine d’informations exceptionnelle. Certains peuvent livrer des choses capitales, tant sur l’organisation, que la propagande ou le recrutement de combattants. Si ce repenti souhaite être remis à la France c’est que les prisons françaises sont beaucoup mieux que celles turques qui sont quasiment toujours semblables à ce que l’on en voit dans le film Midnight Express.

Ce repenti, qui s’est enfui avec femmes et enfants est-il désormais condamné à mort par Daech ?

Oui. Il est un traître qui s’est livré aux mécréants. S’il était remis à l’EI il serait décapité. Dans les villes de Mossoul et de Raqqa sa photo est déjà certainement placardée sur les panneaux des personnes recherchées, des infidèles dont la tête est mise à prix».

 

La Dépêche

Le détail des attentats déjoués en France depuis un an

police france

Des projets d’assassinats et d’attentats, visant notamment un centre commercial, une salle de spectacle ou encore une centrale nucléaire, ont été révélés devant la commission d’enquête parlementaire.

«Nous avons tout eu»: le 18 mai, devant la commission d’enquête, le coordonnateur national du renseignement, Didier Le Bret, résume en une formule les multiples attaques, contrecarrées ou non, qui ont visé le pays. Pour la première fois, le rapport de Sébastien Pietrasanta fournit le détail d’une dizaine d’attentats déjoués en France en un an. Certains, comme celui ciblant la base militaire de Port Vendres où trois djihadistes voulaient filmer la décapitation d’un haut gradé ou celui en octobre contre des militaires de la base de Toulon, sont connus. D’autres sont restés plus confidentiels. Ainsi, le document révèle que, le 16 mars, «quatre jeunes femmes, dont trois mineures (…) ont été interpellées à Roubaix, Lyon et Brie-Comte-Robert» alors qu’«elles avaient formé le projet d’attaquer une salle de concert, deux cafés et un centre commercial à Paris».

Ce coup de filet a lieu huit jours avant que la DGSI interpelle Reda Kriket à Boulogne-Billancourt et découvre à Argenteuil une «cache» remplie d’armes de guerre et d’explosifs susceptible de perpétrer une attaque au nom de Daech. Les 15 et 16 décembre dernier, la DGSI arrêtait Rodrigue D. et Karim K., deux terroristes en puissance qui «projetaient de s’attaquer à des militaires et des policiers orléanais». Le rapport dévoile que «tout en minimisant son implication dans ce projet», Karim K. a «reconnu vouloir assassiner le préfet du Loiret et s’attaquer à une centrale nucléaire». Avant de préciser que «les deux mis en cause ont confirmé le rôle d’Anthony D., djihadiste français de l’EI évoluant en Syrie depuis fin 2014, comme soutien financier».

Communications cryptées

Au même moment, la DGSI, toujours elle, appréhendait, à Tours, Issa Khassiev, un Russe d’origine tchétchène «susceptible d’avoir rejoint la Syrie en 2013» et qui envisageait de «réaliser une action violente en France avant de regagner la zone syro-irakienne pour y mourir en martyr». Lors d’une perquisition, celui qui a prêté «allégeance à l’EI» avait «proféré des menaces à l’encontre des fonctionnaires de police présents». Outre le cas d’un radicalisé en prison projetant d’assassiner une députée parisienne interpellé en octobre «après s’être lui-même dénoncé (…)», le document évoque aussi l’arrestation, à Fontenay-sous-Bois, de Salim et Ahmed M., deux frères «velléitaires pour le djihad syrien» qui voulaient s’en prendre à des «militaires, des policiers et/ou des juifs». Ces réussites policières ne peuvent cependant obérer les échecs des attentats de janvier et de novembre qui enseignent que «les terroristes ne relèvent plus d’aucune logique nationale ni dans leur profil ou leur recrutement, ni dans leur mode opératoire et la conception de leurs attaques».

Rappelant que «les commandos ne se sont effectivement rendus sur le territoire français que la veille des attaques, un délai peut-être trop bref pour être repérés par les seuls services français», Sébastien Pietrasanta considère que «cette tactique a également si bien fonctionné parce que les terroristes ont encore accru leur mobilité par une bien plus grande furtivité que par le passé». Le directeur général de la sécurité extérieure, Bernard Bajolet, l’a concédé devant la commission Fenech: «La difficulté à laquelle nous nous heurtons est que ces terroristes sont rompus à la clandestinité et font une utilisation très prudente, très parcimonieuse, des moyens de communication: les téléphones ne sont utilisés qu’une seule fois, les communications sont cryptées et nous ne pouvons pas toujours les décoder.» «Pour connaître leurs projets, il faut avoir des sources humaines directement en contact avec ces terroristes, décrit le patron de la DGSE. Or ces réseaux sont très cloisonnés, ils peuvent recevoir des instructions de caractère général, mais avoir ensuite une certaine autonomie dans la mise en œuvre de la mission qui leur est confiée.» (…). Et le rapporteur Pietrasanta de conclure: «L’explosion des communications électroniques, le développement du darknet, la mise à portée de tous de moyens de communication bénéficiant de puissants chiffrements - telle que l’application de messagerie Telegram - rendent les terroristes plus furtifs aux yeux des services de renseignements et leur imposent d’opérer des sauts capacitaires réguliers.»

 

Le Figaro

Charles Michel mentionné dans une vidéo de propagande de Daesh

image video daech francois hollande

Dans une nouvelle vidéo de propagande, l’organisation terroriste « Etat islamique » mentionne le Premier ministre Charles Michel et son homologue français, tenus pour responsables des attentats de Bruxelles et de Paris.

Dans ce document de 4 minutes 31, les membres de Daesh chantent en français sur des images des attaques de 2015 et 2016. Si pour David Thomson il s’agirait de la voix de Jean-Michel Clain, le même qui parlait dans la vidéo de revendication des attentats de Paris, d’autres experts ne partagent pas cet avis.

Autre élément important de la vidéo : on entend et on voit Brahim Abdeslam, l’un des terroristes des attentats du 13 novembre, mentionner François Hollande en tirant avec une arme contre un mur.

Dans ce document, Daesh diffuse une photo inédite du djihadiste Mohamed Belkaïd, tué lors de l’assaut à Forest quelques jours avant les attentats de Bruxelles.

Enfin, la vidéo se termine par le message de Larossi Abballa revendiquant l’attaque meurtrière contre le couple de policiers français abattu à son domicile dans les Yvelines (en Ile-de-France), le 13 juin dernier.

 

Le Soir

Quatre F-16 polonais s’envolent pour le Koweït pour lutter contre Daech

f16 polonais

Quatre avions F-16 et 210 soldats polonais sont en route pour le Koweït et l’Irak pour participer à l’opération Inherent Resolve (OIR), menée par les Américains et leurs alliés contre le groupe Etat islamique, ont annoncé lundi les forces armées polonaises.

La Pologne réalise ainsi sa promesse d’envoyer ses soldats au Proche-Orient avant le sommet de l’Otan qui se tiendra à Varsovie vendredi et samedi.

« Nous allons patrouiller et soutenir nos alliés là où des terroristes menacent la paix et la sécurité. C’est une réelle manifestation de notre solidarité » au sein de l’Otan, a déclaré le ministre de la Défense, Antoni Macierewicz, lors d’une cérémonie de départ à la base à Janow (centre).

« Signification particulière »
« C’est une mission d’une signification particulière, car il s’agit de la première mission des F-16 polonais de ce type », a souligné le ministre. « Elle a pour but de protéger les populations civiles qui sont tuées et anéanties, exposées chaque jour aux atrocités inédites de la part des terroristes combattant leurs compatriotes ».

« Les avions accompliront des missions de reconnaissance à partir du Koweït. Ils ne vont pas survoler la Syrie », a précisé à l’AFP la porte-parole de la base aérienne de Lask (centre), Joanna Motylinska Szczych, où stationnaient les avions et les militaires.

Selon le commandant du contingent polonais Tomasz Jatczak, « les pilotes auront pour mission d’obtenir des données photographiques des territoires survolés », et « ne vont pas participer directement aux missions de combat ».

« Par ailleurs 60 soldats des forces spéciales se rendent en Irak où ils vont effectuer des tâches de formation », a ajouté la porte-parole.

Le départ des avions et des militaires est étalé sur deux jours.

Craignant pour sa sécurité face à la Russie voisine, la Pologne manifeste ainsi son soutien aux Etats-Unis et aux autres pays membres de l’Otan pour combattre les dangers sur le flanc Sud, en attendant en retour leur aide pour renforcer le flanc oriental de l’Alliance.

Depuis son entrée dans l’Otan en 1999, la Pologne a participé aux grandes coalitions militaires internationales, en Irak et en Afghanistan.

 

7sur7

Terrorisme : l’Espagne dans le viseur de Daech

al andalus

Selon le quotidien ABC, l’organisation Etat islamique disposerait d’un centre d’opérations en Espagne. Un signe que le groupe djihadiste viserait le pays.

Daech disposerait d’une cellule spécifique, appelée Al-Andalus, qui aurait comme objectif principal l’organisation et l’exécution d’attentats en Espagne. C’est ce qu’affirme ce lundi 4 juillet en une le journal conservateur ABC, qui se fonde sur des informations des services de renseignement.

“La simple existence de ces faits indique que l’organisation djihadiste à l’intention claire de nous attaquer et que les préparatifs sont en cours”, écrit le journal.

L’Espagne est placée en alerte terroriste de niveau 4 sur 5 depuis le 26 juin 2015.

 

Courrier International

Nîmes : des policiers menacés par des individus se revendiquant de Daech

police française

Dans deux affaires distinctes, trois policiers du commissariat de Nîmes ont été menacés de mort par des individus, qui se sont réclamés du groupe Etat islamique.

L’affaire n’est pas anecdotique. Des policiers de Nîmes ont été menacés de mort par des individus se réclamant de Daech. Trois détenus ont passé des coups de fil anonymes au commissariat de Nîmes, dans le Gard, début juin, depuis leur cellule : ils ont menacé deux policiers en donnant des descriptions physiques, laissant supposer qu’ils les avaient déjà vus, et se sont réclamés de Daech, rapporte France Bleu ce vendredi.

Les détenus, qui ne sont pas fichés « S », sont incarcérés dans les prisons de Nîmes et de Béziers, dans l’Hérault : ils ont été localisés grâce à l’identification du téléphone portable utilisé, a indiqué la procureure. Ils doivent comparaître la semaine prochaine devant le tribunal correctionnel de Nîmes.

Un autre policier et son fils menacés de mort

Dans une seconde affaire, un autre policier de la ville gardoise a été la cible de menaces de mort, proférées par un Nîmois de 17 ans : ce dernier, qui avait déjà menacé le policier dans la rue, a déclaré savoir où il habitait et où son fils faisait du sport, alors qu’il était en garde à vue ce vendredi pour des faits de vol. Il a lui aussi fait référence à Daech et aux attentats en France.

L’avocat des trois policiers, qui ont tous porté plainte, a appelé à ne pas prendre ces menaces à la légère, alors qu’un couple de policiers a été assassiné il y a plus de deux semaines à Magnanville par un terroriste se réclamant du groupe terroriste Etat islamique.

 

Metronews

Les vigiles sur la brèche pour déjouer le terrorisme

agent de sécurité

La préfecture teste actuellement une formation pour les agents de sécurité du quartier d’affaires. Objectif : leur apprendre à gérer ou éviter une attaque djihadiste.

Face à la menace terroriste, la vigilance de chacun est essentielle. Surtout dans un quartier aussi exposé que celui de La Défense. La préfecture des Hauts-de-Seine a donc lancé Vigie, un dispositif qui s’appuie sur la formation des agents de sécurité privée. Hier se tenait la troisième session de ce plan, encore expérimental, à laquelle 120 vigiles du quartier d’affaires ont participé.

Chaque détail compte

En ces temps de menace d’attentat aiguë, le site, symbole du monde des affaires et fréquenté par des centaines de milliers de personnes tous les jours, demeure une cible de choix pour les terroristes. D’ailleurs, si l’arrivée d’Amedy Coulibaly — le tueur de Montrouge et l’Hyper Cacher — sur la dalle de La Défense n’était qu’une rumeur le 9 janvier 2015, un vrai projet d’attentat était ficelé en novembre. Abdelhamid Abaaoud et un complice avaient programmé de se faire sauter au commissariat du quartier et dans le centre commercial.

Pour sensibiliser les agents de sécurité à leur rôle essentiel dans le plan Vigipirate, le responsable du renseignement spécialisé dans la mouvance islamique a détaillé devant un public particulièrement attentif les signes de comportement suspect que les agents se doivent de savoir repérer : la nervosité, la tenue, le regard, les mouvements…

S’il en était besoin, la démonstration du commissaire de La Défense a confirmé la nécessité pour les agents de développer leur sens de l’observation. « Que voyez-vous sur cette photo ? », interroge le commissaire en présentant celle de l’homme au chapeau poussant un chariot de bagages dans l’aéroport de Bruxelles, juste avant l’attentat du 22 mars en Belgique. « Quelqu’un qui pousse un chariot », répond un participant. « C’est celui de l’attentat de Belgique », lance un autre. « J’aurais aimé entendre qu’il s’agit d’un homme, chapeau noir, veste bleue… Un bon signalement doit donner le sexe, la taille, la corpulence… Il faut enregistrer un maximum de détails. »

La police des transports et le patron de la PJ (police judiciaire) sont aussi intervenus pour exhorter les agents de sécurité à améliorer toujours leur vigilance, tout en expliquant en quoi leur rôle est primordial. Pour entretenir et développer le lien avec la police, le commissaire de La Défense envisage de créer « un club » pour multiplier ce type de rencontres.

«Charlie Hebdo» fait l’objet de nouvelles menaces

charlie hebdo

Une enquête pour « menaces de mort » a été ouverte le 22 juin par le parquet de Paris après la publication de plusieurs messages « très menaçants » sur la page Facebook de Charlie Hebdo, révèle Le Parisien.

De son côté, l’AFP précise, citant une source proche de l’enquête, que le journal a reçu depuis le 8 juin une vingtaine de messages sur sa page Facebook.

Des menaces également adressées à la rédaction

Les enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne sont chargés d’identifier les auteurs de ces messages, poursuit Le Parisien.

Dans ces messages, postés sur la page officielle Facebook du journal satirique, et retirés depuis, les auteurs disent vouloir s’en prendre physiquement aux journalistes. « Il y est notamment question de tuer, à nouveau, plusieurs membres de la rédaction », selon la même source.

Le 22 juin, un courrier manuscrit avait été adressé à la rédaction, contenant la mention « Allah Akbar » et réitérant ces menaces de mort, souligne l’AFP.

« Personne n’a été interpellé à ce stade dans le cadre de cette affaire et les investigations se poursuivent », a ajouté la source proche de l’enquête à l’AFP.

Charlie Hebdo porte plainte

La direction du journal a déposé plainte. « Ce genre de chose n’était pas arrivé depuis un certain temps », indique une source proche de la direction du journal. Celle-ci, sollicitée par Le Parisien, n’a pas souhaité s’exprimer. « Dans cette nouvelle affaire de menaces de mort, rien ne doit être laissé au hasard », affirme un haut fonctionnaire. « Les auteurs des menaces finiront par être identifiés et devront s’expliquer. »

Les journalistes de l’hebdomadaire satirique font toujours l’objet de mesures de sécurité renforcées depuis l’attentat du 7 janvier 2015 au cours duquel cinq dessinateurs historiques de Charlie Hebdo et deux policiers ont été assassinés par les frères Kouachi.

 

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